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Dimanche


Nous levons le camp à 7h45, achetons un pain et prenons la route des cols. Les paysages entre Collioure et le col des Balitres sont idylliques. Guy fait des photos de la dernière ville française et nous passons la frontière Espagnole à 9h00.

Vers 9h30 le roulement de mon vélo craque, nous nous arrêtons faire le diagnostique, un motocycliste s’arrête demander si nous voulons de l’aide et nous prend en photos. 

Nous continuons doucement notre route jusqu’à l’office du tourisme de Llança afin d’avoir l’adresse des vélocistes locaux. Celui du village est fermé le dimanche et comme c’est la fête de la Pentecôte il ouvrira que mardi. Nous passons au Spar nous ravitailler et déjeunons sur un banc au soleil face à la mer.

Nous décidons de rejoindre Figueres, les plaquettes de frein centrent la roue.
Sur le bord de la route, une belle fille tous de blanc vêtu avec des chaussures d’argent nous regarde passée. Plus loin deux autres plus âgées, ensuite quatre autres bien mignonnes dont une est habillée en jaune fluo, chaussures et sac orange, une autre est habillée en léopard et talons hauts noirs. Enfin à chaque entrée de champ il y a au moins une péripatéticienne qui attend un client.

Arriver à Figueres l’hôtesse de l’office du tourisme qui ferme sa porte, il est 14 heures, nous indique l’adresse du seul camping sur son secteur, Il est situé au fond d’un chemin derrière le restaurant à deux kilomètres du centre ville.
Sur place la dame nous prévient qu’il n y a plus d’eau chaude, nous décidons quand même de passer les deux nuits avant l’ouverture des magasins dans ce camps occupé principalement par des familles de gitans.
Il y a beaucoup de grandes caravanes reliées entre elles par des bâches de plastiques. Les enfants passent leurs journées à jouer dans les sanitaires ce qui explique que les douches n’ont plus de portes et que sur les six waters seuls un peut rester fermé en tendant la jambe.
Nous installons notre tente et observons cette animation à laquelle nous ne sommes pas habituées.
Ce soir nous dînons au camping et à 20h00 nous prenons nos vélos pour déguster une glace dans le centre ville.
De retour nous sommes accueillis par les aboiements, ensuite par les claquettes et à partir de 10 heures par les chants accompagnés des guitares.
Après cette dure journée ou les cols ont continués de ronger notre physique, notre moral est atteint par les pannes qui nous font perdre deux jours supplémentaires sur notre planning, nous cherchons notre sommeil.
A minuit Guy en colère donne un grand coup de sifflet, la fête est terminée.