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Nous prenons le petit déjeuner dans la chambre de l’hôtel.

Avant de quitter la ville, nous visitons les ruines de Mérida qui constitue le plus important site archéologique romain de la péninsule Ibérique. 

Ensuite nous achetons la nourriture pour le midi et pédalons sur une belle piste cyclable en direction de l’embase de Proserpina afin d’admirer le barrage réservoir vieux de 2000 ans qui permet d’irriguer toute une partie de la province d’Estremadure.

Le déjeuner est avalé sur la plage au bord du lac, nous poursuivons sur une petite route déserte. 

Après cinq kilomètres sans n'avoir repérer aucun balisage, je fais signe à une voiture de s’arrêter, nous nous sommes égaré.
La dame fait demi-tour et nous invite à la suivre sur cinq kilomètres, elle nous conduit à une intersection oû nous retrouvons les flêches jaunes, un beau chemin avec des côtes que nous franchisons à la poussette.

Nous arrivons à l'alberge vers 16h30. 

Elle est située dans le couvent de la Congrégation des Esclaves de Marie et des Pauvres. 

Les religieux se sont spécialisés dans l’accueil des personnes handicapées ou déficientes abandonnées par leurs familles. 

Le gîte et le couvert sont offerts par les sœurs.

Une précision utile pour comprendre l’atmosphère qui règne dans cette albergue. Un hospitalier est une personne bénévole qui choisit de passer ses vacances aux services des pèlerins. 

Mar, la trentaine, notre hospitalière d’aujourd’hui a été lâché hier soir après un briefing dans ce monde de fous, elle ne connait ni les lieux, ni les habitudes, ni les occupants.

Difficile de décrire notre malaise dans cet endroit. Assis sur un banc dans la cour, c’est nous qui ne sommes pas comme les autres.

Le soir, Mar nous rejoint et nous invite à la suivre pour le dîner. La salle à manger jouxte la cuisine dans les sous sols du bâtiment, elle pose une nappe sur une table et prend un plateau quelle passe à travers une grille qui donne dans la cuisines, oui comme en prison. 

Ouf, nous sommes que tous les trois dans la pièce et nous ne partageons pas notre repas avec les résidents.
Le menu : un verre de gazpacho froid, une salade russe, un morceau de viande et un fruit. Nous lavons la vaisselle et redonnons le plateau aux cuisinières qui nous offrent des pâtes de fruits de leurs fabrications