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A 7h30 le lac est éclairé par un rayon de soleil qui passe à travers le brouillard, nous prenons le petit déjeuner sur un banc en regardant ce paysage féerique.
Aujourd’hui nous commençons la traversée de la France de l’Atlantique à la Méditerranée. 

Nous partons à 8h30 sur la piste cyclable qui relie Lacanau à Bordeaux, il y a beaucoup de cyclistes du dimanche.
Plus loin nous croisons un cyclotouriste avec une remorque mono roue, il vient de faire le canal du midi.
Nous pique niquons sur un banc au soleil.
Nous reprenons la piste cyclable jusqu’à l’office de tourisme de Bordeaux afin de recevoir les documentations sur le canal du midi à vélo. Surprise, le chemin de halage ne commence pas à Bordeaux mais à la Réole qu’il faut rejoindre par la piste Roger Lapébie (ancien champion cycliste) Cette voie verte de 47 kilomètres est aménagée sur une ancienne voie ferrée.

Aujourd’hui il fait très chaud et comme après plusieurs campings sauvages notre budget est dans le vert luisant nous décidons de prendre une bonne douche et de dormir dans des draps bien blancs.
De passage à Latresse nous nous attablons à la terrasse d’un bar, l’hôtel voisin est fermé, la serveuse nous conseil de continuer jusqu’au « Vélo Vert ». Nous suivons ses indications et pédalons sur cette piste vallonnée, traversons un tunnel et des côteaux viticoles jusqu’à cette belle demeure de caractère bien clôturée. Guy téléphone et une dame vient nous accueillir par un chemin qui longe le jardin potager.

Elle nous fait visiter sa maison, nous propose une grande chambre avec plusieurs lits et une grande bibliothèque. 

Elle met à notre disposition, la piscine, la terrasse, les tables dans le jardin et la cuisine, le tout pour un prix d’amis. Nous prenons une douche et je lave du linge Guy fait des photos

Ce soir je prépare le repas et nous dînons dehors sur une grande table, la femme vient discrètement nous apporter une carafe de vin des côteaux environnant (nous sommes à 30 km  de Saint Emilion)
Ici, j’ai un bureau bien pratique pour la rédaction de mon journal de bord, nous dormons sous un toit dans un bon lit.