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Ce matin beaucoup de pèlerins se préparent dans la cuisine de l’alberge. Nous prenons notre petit déjeuner, un couple de brestois nous rejoint.
Nous saisissons nos VTT et attaquons à froid l’ascension de la Cruz de Ferro (1600 mètres). Le chemin ondule dans des paysages grandioses de montagne déserte.

Sur le chemin du retour les flêches bleues se font rares

Nous passons devant une alberge complète, il y a même des lit à l'extérieur

 Après vingt quatre kilomètres à alterner entre la danseuse et la poussette, nous arrivons enfin chez Thomas, cet ancien homme d’affaire Madrilène qui à tout laissé tomber pour s’occuper des pèlerins. 

Je pose avec lui pour la photo souvenir et il tamponne nos credentials. Nous n’en avons pas encore terminé avec les côtes et reprenons le chemin plein de trous qui nous semble interminable.

A 12h30 nous arrivons enfin à la Cruz de Ferro, un sympathique couple de Nantais nous aborde, ils habitent au petit port et font le chemin à pieds. 

Guy fait des photos, nous mangeons notre salade russe et un yaourt sur le sommet et plongeons la peur au ventre à plus de 60 km/h sur Astorga. 

Avant de nous rendre à l’alberge nous prenons un coca colas sur la terrasse d’un café. Arriver devant l’alberge Guy n’a plus son sac à dos, il est resté sur la terrasse du bar, Guy retourne à toute vitesse au bar. Le sac n’a pas bougé, la serveuse rigole. 

Nous entrons dans l’alberge à 14h30, il y a beaucoup de pèlerins nous attendons un peu, l’hospitalier pose le tampon sur nos credentials et nous prenons nos quartiers dans une chambre de 20 lits réservée pour les cyclistes. Dans la chambre nous discutons avec un couple de Hollandais, ils sont fiers de leurs vélos de voyage, ils le peuvent, deux Silkroad avec moyeux Rohloff.
Ce soir nous cuisinons dans l’alberge et nous mangeons sur la terrasse. Après dîner nous nous asseyons dans le parc voisin et écoutons un orchestre local.

La journée a été très dure avec des côtes dont je ne voyais jamais la fin.