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Le petit café pris à 6h30 au distributeur de boissons de l’alberge nous laisse sur notre faim.
Nous quittons Logroño toujours à la recherche des balisages sur le sol.
Le chemin n’est pas roulant, lorsque nous finissons de zigzaguer pour éviter les ravines c’est pour rouler sur des gros cailloux. Au bout d’un moment nous décidons de manger une pomme et boire de l’eau, le soleil commence à nous chauffer la tête.
Nous traversons une vigne pour reprendre la nationale 110, c’est une belle route avec des grandes lignes droites et quelques côtes.
Il est 11h00 lorsque nous arrivons à Irache, un arrêt à la fontaine à vin s’impose et je remplis deux petites bouteilles. Nous remontons sur nos vélos et stoppons faire des courses à Estella, nous avalons le repas du midi à l’ombre, sur un banc du centre ville.
Nous dégustons notre pain frais avec du fromage et pour la première fois le midi accompagné d’un bon verre de vin rouge.
Un monsieur regarde notre convoi et s’arrête pour discuter, ensuite c’est une dame avec sa petite fille dans une poussette.
Nous poursuivons notre route, Guy photographie le beau pont romain de Puenté la Reina, nous avançons dans le village, tous les habitants sont habillés en blanc et rouge, c’est la féria.
Nous nous activons afin de trouver un toit pour la nuit et être à 18h00 à l’intérieur des grilles. Nous voulons voir le lâché des vachettes dans les rues et avoir une bonne place dans l’arène.
Un hôtel qui à un service alberge fait l’affaire, nous avons une chambre seule et nos vélos sont dans un cabanon en bois qui ferme avec un cadenas à numéros.
Un couple de faux pèlerins français arrivent, ils ne sont pas contents d’être obligés de payer une chambre d’hôtel, ils jettent leurs sacs à dos et leurs bâtons dans le coffre de leur voiture.
Nous prenons une douche, je lave mon linge et nous partons à pied à la fête. Dans les rues il y a de l’animation, nous entrons dans un bar et avalons un coca cola quand la grosse grille se ferme. Nous passons entre les barreaux pour prendre rapidement une place dans l’arène en face, c’est la bousculade, les taureaux furieux (vachettes) arrivent en courent poursuivis par tous les jeunes du village. Les plus vaillants essayent de leurs mettre un anneau dans les cornes, ce n’est pas facile, ils repartent à toute vitesse et sautent par-dessus les barrières. Pour moi c’est la première fois que je voie une féria.
Ensuite nous allons au restaurant de l’hôtel, les entrées sont à volonté, le plat de résistance est au choix, une fille nous sert et pour les déserts c’est aussi à volonté nous en prenons trois sans oublier la bouteille de vin rouge, ce soir nous avons bien mangé.